Grèce

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Grèce
Fiche pays – Grèce

Par Héloïse Marchionini-Bons et Marie Lagrave

Bienvenue en Grèce, terre des dieux de l’Olympe et berceau d’une civilisation parmi les plus influentes de l’humanité. Les multiples vestiges antiques qui émaillent le pays proposent un véritable voyage dans le temps entre histoire et mythologie, faisant de la Grèce une destination phare du tourisme culturel.

Les trésors millénaires de Delphes ou de Corinthe ne sauraient néanmoins complètement éclipser les différentes strates d’un patrimoine riche et fascinant que l’on découvre d’églises byzantines en cités médiévales, jusqu’aux grandes villes cosmopolites et résolument modernes. Bien sûr, les nombreuses îles paradisiaques aux eaux translucides et les villages pittoresques blanchis à la chaux qui s’égrènent le long de la route ajoutent un charme certain à cette destination enchanteresse et plurielle. Enfin, la Grèce offre une gastronomie simple mais ô combien savoureuse, où l’huile d’olive, la feta et les légumes gorgés de soleil se marient harmonieusement pour ravir les papilles des voyageurs les plus exigeants.

CARTE D’IDENTITÉ

Capitale : Athènes

Superficie : 131 957 km2

Nombre d’habitants : 10 064 000 habitants (en 2021)

Fuseau horaire : GTM + 2 en hiver et GTM + 3 en été (une heure de décalage horaire avec la France)

Monnaie : l’euro

Langues : le grec

Météo : la Grèce jouit d’un climat tempéré, avec des hivers pluvieux et doux et des étés très chauds et secs

LES INCONTOURNABLES DE LA GRÈCE

L’Acropole d’Athènes

 

Perchée majestueusement au sommet d’une colline, l’Acropole d’Athènes domine la capitale grecque depuis des millénaires. Site archéologique incontournable, ses vestiges forment sans conteste le témoignage le plus impressionnant de la grandeur de la civilisation grecque antique. Fortifiée dès le XIIIe siècle av. J-C., la colline est d’abord une forteresse avant de devenir le centre du culte de la déesse Athéna, figure tutélaire de la cité-État. Les principaux bâtiments, dont le Parthénon, l’Érechthéion et le temple d’Athéna Niké, sont érigés au Ve siècle av. J.-C. alors qu’Athènes assoie son empire et se hisse parmi les plus grandes puissances au monde. Modèle d’architecture idéale, l’Acropole incarne l’apogée de toute une civilisation et demeure un symbole de son rayonnement culturel impérissable.

Les monastères perchés des Météores

Au cœur de la Grèce continentale, dans un paysage constitué d’impressionnants pythons de grès semblant inaccessibles, des moines anachorètes s’installèrent dès le XIe siècle. Vivants au départ dans des grottes, ils édifièrent aux XIVe et XVe siècles de majestueux monastères orthodoxes, défiant les difficultés liées au terrain. Des dizaines d’édifices construits à l’époque, six demeurent aujourd’hui encore actifs. Véritables joyaux architecturaux ornés de fresques admirablement préservées, ils sont aussi le témoignage vivant d’une histoire séculaire et d’une foi chrétienne orthodoxe encore intacte. La visite de ces monastères offre ainsi une belle opportunité de plonger dans l’histoire religieuse et culturelle de la Grèce, tout en profitant de vues panoramiques à couper le souffle sur les paysages sublimes qui les entourent.

À découvrir lors des circuits : Des Météores au Péloponnèse et Flâneries grecques

La caldeira de Santorin

Au cœur de la mer Égée, l’archipel des Cyclades égrène son chapelet d’îles aux panoramas de cartes postales : Paros, Milos, Mykonos… Toutes invitent à la flânerie dans les ruelles de leurs villages tout de bleu et de blanc vêtus, ponctués de bougainvilliers au rose éclatant. Si elles ont chacune leurs spécificités et leurs attraits, une se démarque néanmoins : Santorin la volcanique, perle des Cyclades. En forme de croissant, elle doit sa géographie actuelle à une gigantesque éruption survenue il y a 3 500 ans, qui fit s’effondrer une partie de l’île, créant une impressionnante caldeira. Les deux villages principaux, typiquement cycladiques, Fira et Oia, surplombent désormais la mer du haut d’une falaise rouge et noire de 200 à 300 m de haut, multipliant les points de vue à couper le souffle.

À découvrir lors des circuits : Les Cyclades .

La cité médiévale de Rhodes

Située aux confins de la mer Égée, près des côtes turques, l’île de Rhodes, la plus grande du Dodécanèse, suscita bien des convoitises au cours de l’histoire. Des multiples conquêtes et reconquêtes qu’elle connut, on retient surtout celle des chevaliers de la Saint-Jean de Jérusalem, ordre religieux et militaire qui occupa l’île de 1309 à 1523. Installés dans la capitale, ils entreprirent de faire d’elle une immense place forte, capable de résister aux plus grandes armées. L’impressionnante cité médiévale, aux étroites rues pavées enserrées dans ses remparts toujours intacts, est aujourd’hui un joyau d’architecture gothique, classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

À découvrir lors des circuits : L’archipel du Dodécanèse

LES COUPS DE COEUR DE NOS SPÉCIALISTES

Flavie Thouvenin, assistante d’édition iconographe

« Après une journée d’exploration des vestiges antiques de la cité historique d’Athènes, quoi de mieux que le spectacle envoûtant d’un coucher de soleil sur l’Acropole pour terminer en beauté? Après une petite grimpette le long d’un sentier arboré, c’est au sommet de la colline de Philopappos (également connue sous le nom de colline des Muses) que se révèle l’un des plus beaux points de vue sur la capitale grecque. À l’heure dorée du crépuscule, les dernières lueurs du soleil couchant au-dessus des montagnes athéniennes et des temples millénaires créent des vues dignes des plus belles cartes postales ! »

Emmanuelle Bons, coordinatrice éditoriale

“Mes souvenirs du canal de Corinthe constituent sans doute les images les plus insolites que j’ai gardées de Grèce. Ces immenses parois rocheuses très abruptes lançant passer une mince voie d’eau, ce pont métallique qui semble délicatement posé entre les deux “rives” ! Vertige assuré !”

Retrouvez l’intégralité des programmes Arts et Vie en Grèce

 

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Le site archéologique de Delphes

Delphes : 130 ans de découvertes sur un site mythique

Article partenaire avec les Dossiers d’Archéologie et Archéologia
Par Constance Arhanchiague

Situé dans un environnement exceptionnel, sur les pentes du mont Parnasse, Delphes fête les 130 ans de sa « Grande Fouille » menée par l’École française d’Athènes à la fin du XIXe siècle, celle qui permit de mettre au jour ses principaux vestiges. Depuis, la connaissance du site n’a cessé d’évoluer. Occupé dès la Préhistoire, il voit au IXe siècle avant J.-C. le développement du culte d’Apollon et la naissance du sanctuaire destiné à devenir un des hauts lieux du monde antique. Puis, à la fin du VIe siècle avant J.-C. la naissance des fameux jeux pythiques, là encore en l’honneur du dieu du soleil et des arts. Site mythique, Delphes était aussi pour les anciens Grecs, l’omphalos, le centre du monde.

La cité de Delphes

Si l’on a tendance à réduire Delphes à son sanctuaire, le site fut pourtant habité de façon continue pendant vingt siècles environ, de la préhistoire au milieu du Moyen Âge, puis de nouveau du XIIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe siècle, au moment du déplacement du village installé dans les ruines pour permettre la Grande Fouille de 1892.

Dès l’époque mycénienne, il y eut effectivement une cité d’importance moyenne, comptant entre 800 et 1 000 hommes adultes. Autour des années 1200 avant J.-C., de violents orages détruisent les maisons et palais mycéniens. Pour autant, l’occupation ne s’est pas interrompue, et le début de l’âge du Fer est bien attesté à Delphes.

Les lieux du culte d’Apollon furent d’abord insérés dans l’habitat, toujours séparé des nécropoles, puis au début du VIe siècle avant notre ère, après l’incendie du premier temple en pierre, le site connut une profonde restructuration qui sépara le monde des dieux de celui des hommes et permit d’honorer Apollon avec un faste accru.

À découvrir avec les circuits Arts et Vie :
La Grèce antique en famille et Des Météores au Péloponnèse

Un sanctuaire d’une immense renommée

Dans une lettre où il évoque sa visite de Delphes en janvier 1851, l’écrivain Gustave Flaubert décrit ainsi l’effet produit par le paysage : « Avoir choisi Delphes pour y mettre la Pythie est un coup de génie. C’est un paysage à terreurs religieuses, vallée étroite entre deux montagnes presque à pic, le fond plein d’oliviers noirs, les montagnes rouges et vertes, le tout garni de précipices, avec la mer au fond et un horizon de montagnes couvertes de neige ».

Le cadre saisissant du site de Delphes, marqué par des épisodes naturels violents, climatiques et géologiques, peut en effet expliquer l’institution de l’oracle d’Apollon à Delphes et sa pérennité. Accroché aux falaises Phédriades, dans le massif du Parnasse, entre 500 et 700 m d’altitude, le site présente une forte déclivité naturelle, de 35 % en moyenne, ce qui a imposé dès les débuts de l’occupation un aménagement en terrasses. La région dans laquelle il se trouve, au nord du golfe de Corinthe, est soumise à l’activité sismique la plus importante d’Europe, dans un contexte de failles actives.

Très rapidement, l’oracle est consulté par d’autres Grecs que les Delphiens, venus de Sparte, de Corinthe ou de Chalcis. Le mouvement de colonisation des cités grecques dans l’ensemble du bassin méditerranéen et le développement des concours pythiques à l’époque archaïque entérinent ce succès.

Sanctuaire à caractère d’abord régional, Delphes acquiert ainsi au cours des VIIIe et VIIe siècles avant J.-C. une dimension panhellénique et dépasse, peu à peu, les frontières du monde grec. En témoignent notamment l’origine géographique des offrandes des cités et celle des pèlerins, venus d’Asie Mineure, du Proche-Orient, de Grande-Grèce ou d’ailleurs en Méditerranée occidentale. Le sanctuaire d’Apollon devient un centre religieux et culturel du monde grec, où la consultation oraculaire s’impose avant la prise de toute décision importante, que celle-ci concerne l’individu ou la communauté.

Le temple d’Apollon

Sur la terrasse principale du sanctuaire s’élève le célèbre temple d’Apollon, où la Pythie recevait les paroles du dieu pour les transmettre aux pèlerins. Décrit par Pausanias au IIe siècle après J.-C., cet édifice a connu, avant notre ère, plusieurs états antérieurs.

Après les sanctuaires mythiques dédiés à Apollon, trois temples de pierre se sont en effet succédé et ont laissé chacun des vestiges. Le premier, datant du VIIe siècle avant J.-C., brûla accidentellement en -548 : l’archéologie a permis de découvrir des blocs en remploi et des tuiles. Après l’incendie, un vaste chantier se mit en place, prévoyant un agrandissement considérable de l’espace sacré, avec une vaste terrasse dévolue au temple et à ses abords, l’Apollonion. La construction du deuxième temple (achevée à la fin du VIe siècle avant J.-C.) a laissé un décor sculpté en marbre (fronton est avec l’arrivée d’Apollon et lions-gargouilles) et en pierre tendre (Gigantomachie).

Enfin, le dernier temple, bâti au IVe siècle avant notre ère et décrit ensuite par Pausanias, exalte les liens entre Apollon et Dionysos, le dieu qui séjourne à Delphes en hiver. Sa reconstruction est documentée par les comptes qui ont été gravés. C’est un temple dorique, entouré d’une colonnade de six colonnes en façade et de quinze sur les côtés. Il comprend un vestibule (pronaos) avec le célèbre « E » de Delphes et les maximes des Sept sages, une cella dont la partie postérieure était l’adyton où la pythie rendait les oracles et, à l’arrière, l’opisthodome qui abritait une grande statue connue par des monnaies d’époque impériale.

Si les recherches menées depuis plus de cent ans ont permis de restituer avec une certaine assurance l’aspect extérieur des deux derniers temples, les archéologues de la Grande Fouille (1892-1902) ne cachèrent toutefois pas leur déception en découvrant un grand trou béant à l’endroit où se trouvait l’antre de la Pythie, sur lequel des générations d’artistes et d’érudits avaient fantasmé…

Qui étaient les mystérieuses « Pythie » ?

Au cœur de l’activité du sanctuaire se trouve la Pythie. Immortalisée par la littérature antique, cette figure de prophétesse a fasciné les hommes, des Grecs à aujourd’hui.

Durant presque un millénaire, des centaines de femmes se succédèrent sur le trépied d’Apollon pythien pour rendre son oracle et être « celles qui parlent pour lui ». À l’époque archaïque (VIIIe-VIe siècle avant J.-C.), la Pythie ne rendait d’oracles qu’une fois par an, le jour de la naissance d’Apollon. Mais le succès du sanctuaire aurait conduit à des consultations mensuelles voire à la désignation de plusieurs Pythies en même temps.

Nous ne savons presque rien de ces femmes. Choisies par les prêtres d’Apollon parmi les familles les plus respectables de Delphes, c’étaient à l’origine des jeunes filles vierges. Diodore nous apprend cependant qu’à la suite d’un rapt, on aurait ensuite privilégié les femmes d’âge mûr. À l’époque impériale, des inscriptions nous révèlent que des Pythies ont été mariées et ont eu des enfants avant d’être choisies pour l’oracle.

Pour la consultation oraculaire, la Pythie devait se purifier en jeûnant et en se lavant dans la source Castalie. Les consultants, eux aussi purifiés, entraient alors dans le temple et, selon leur rang, étaient autorisés ou non à approcher pour s’adresser eux-mêmes à la Pythie et entendre la réponse d’Apollon de la bouche de sa prêtresse. Les sources antiques indiquent que la Pythie voyait les consultants, mais rien n’indique que la réciproque était vraie…

Si les oracles nous sont parvenus par centaines, grâce à la littérature antique et des inscriptions sur pierre, seules ont été véritablement consignées les consultations politiques. La Pythie devint ainsi un véritable acteur politique, que certains soupçonnèrent de parti pris en l’accusant d’être favorable tantôt aux Perses, tantôt aux Spartiates ou aux Macédoniens.

Des offrandes monumentales

Les individus ou communautés adressaient à Apollon une consécration afin de jouir de sa faveur et le remercier de son oracle. Il pouvait s’agir de statues ou d’édifices, érigés à la demande de communautés ou de souverains. Le « trésor » désigne ainsi le type le plus courant de monument à Delphes, attesté par une trentaine d’exemples. Les trésors pouvaient être de simples édifices ou reprendre le plan et l’élévation d’un petit temple ; propres à chaque cité, ils en conservaient les offrandes précieuses.

Parmi les statues les plus célèbres, figure la Sphinge de Naxos juchée sur une colonne qui dépassaient les douze mètres. Les recherches et reconstitutions archéologiques publiées dans le numéro d’Archéologia à paraître en septembre 2022, viennent de montrer que les « danseuses » de Delphes, qui ont inspiré Debussy, perchées elles aussi sur une colonne, étaient en fait des caryatides portant un trépied abritant lui-même un œuf symbolisant l’omphalos, le « centre du monde ». Ces offrandes qui se sont accumulées au fil des siècles ont profondément redéfini le paysage du sanctuaire et lui ont conféré son visage actuel.

Place aux concours sportifs et musicaux !

Les Pythia, organisées tous les quatre ans depuis 582 avant J.-C., comprenaient, outre des épreuves athlétiques et hippiques, des concours musicaux – une particularité propre à Delphes. Ceci explique la présence à l’origine d’un odéon parmi les monuments, qui fut remplacé par un théâtre au IIe siècle avant notre ère, grâce à la générosité du roi de Pergame. Apollon, dieu des arts, avait comme attribut la lyre. De très nombreux comédiens, musiciens et athlètes affluaient ainsi régulièrement vers Delphes de l’ensemble du bassin méditerranéen.

Outre le théâtre, ces concours ont conduit à l’aménagement d’espaces spécialement conçus pour l’organisation des différentes épreuves athlétiques et hippiques, à savoir un hippodrome et un stade, mais aussi un gymnase dévolu à l’entraînement des concurrents.

La construction de ces ensembles dans un environnement aussi abrupt a représenté un véritable défi. Le terrain était par endroit si pentu qu’il fallut élever de hauts murs de soutènement, notamment pour former les deux immenses esplanades du gymnase.

Le stade a pu être entièrement dégagé lors de la Grande Fouille, et constitue l’un des exemples les mieux conservés dans l’ensemble du monde antique. Une importante série d’inscriptions relatives au stade et au gymnase, essentiellement des comptes associés à leur construction et à leur entretien, nous sont également parvenus. La possibilité de croiser des données archéologiques et textuelles constitue ainsi un observatoire privilégié pour l’étude de l’équipement architectural consacré à l’entraînement et aux concours dans l’Antiquité.

Plan d’ensemble du site de Delphes
Plan d’ensemble du site de Delphes

Pour en savoir plus :

  • Le Dossier d’Archéologie n°411 sur « Delphes, redécouverte d’un sanctuaire millénaire », conçu avec les meilleurs spécialistes du sujet, professeurs d’archéologie grecque et maîtres de conférences
  • Archéologia n°612, avec un grand dossier sur Delphes et les 130 ans de résultats de recherche. À paraître en septembre 2022, disponible en ligne et en kiosque

Nouveauté ! Découvrez désormais des articles d’Archéologia en ligne

JEU CONCOURS

Quel est le monstre célèbre, étouffé par Apollon, qui donna son nom à la Pythie ?

Merci d’adresser votre réponse à : abonnement@faton.fr, en indiquant votre nom et adresse, et en précisant dans l’objet « Concours Arts et Vie – Delphes », avant le 30 août 2022

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Recette de mezze : la cuisine grecque régale votre été !

Les mezze : la cuisine grecque régale votre été !

par Emmanuelle Bons

Simplicité des ingrédients, simplicité des recettes, la cuisine grecque ne cherche pas à en mettre plein la vue. Et pourtant, quel délice ! Mondialement connue, elle est l’un des symboles dominants du pays. Toute l’authenticité de la Grèce y est condensée. Avec l’arrivée de l’été, sa gastronomie est une source intarissable d’idées pour tous vos repas conviviaux en famille ou entre amis. Nous vous proposons cette semaine plusieurs recettes de mezze qui, servis avec une simple salade, constitueront des repas rafraîchissants, sains et équilibrés !

cuisine grecque Vue de la coupole d'une église à Oia, sur l'île de Santorin, en Grèce
Vue de la coupole d’une église à Oia, sur l’île de Santorin, en Grèce © A. Bayard

Ktipiti

2 poivrons rouges (environ 200 g)

100 g de feta

2 yaourts à la grecque

huile d’olive

1 petite gousse d’ail

1 c. à soupe de paprika

Faites cuire les poivrons au grill puis retirez la peau, les graines et les parties blanches, et coupez-les en petits dés d’environ 5 mm.

Écrasez la feta, mélangez-la avec les yaourts à la grecque, les poivrons, l’ail préalablement haché, le paprika et un filet d’huile d’olive. Assaisonnez à votre convenance.

On peut éventuellement parsemer le mélange avec des pignons de pin grillés.

Servez avec du pain pita.

mezze cuisine grecque
Gastromonie grecque © D.R.

Tzatziki

  • 1 concombre
  • 2 yaourts à la grecque
  • 1 gousse d’ail
  • 1 demi botte de menthe
  • 1 demi citron
  • 2 c. à soupe d’huile d’olive
  • sel, poivre

Lavez le concombre, coupez les extrémités puis coupez-le en petits dés ou en fines lamelles selon votre choix. Parsemez-le de sel et laissez-le dégorger 15 à 30 min puis épongez soigneusement.

Hachez la gousse d’ail.

Hachez les feuilles de menthe et gardez une branche pour la décoration.

Mélangez le yaourt avec l’huile d’olive, le jus de citron, la menthe hachée, l’ail haché, et le concombre. Salez, poivrez et mélangez bien.

Servez très frais.

Caviar d’aubergine

  • 2 grosses aubergines
  • 10 cl d’huile d’olive
  • 6 gousses d’ail
  • sel, poivre

Lavez les aubergines et coupez les extrémités.

Fendez-les en deux, incisez-les à l’intérieur afin d’introduire les gousses d’ail coupées en quatre et arrosez-les d’huile d’olive.

Enveloppez-les de papier aluminium et mettez-les dans un four chaud à 170°C pendant 60 min.

Une fois les aubergines cuites, extrayez la pulpe cuite et malaxez-la grossièrement jusqu’à obtenir une pâte légèrement grumeleuse.

Salez et poivrez.

Laissez refroidir et dégustez accompagné de pain pita.

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Dès le IVe siècle avant J.C., les architectes grecs se plurent à choisir les dimensions d’ensemble et de détail de chaque monument en fonction d’une unité propre appelée « module », qu’ils multipliaient de façon à obtenir, en plan et en élévation, l’eurythmie, ce jeu de rapports justes et harmonieux entre la partie et le tout. De Cnossos à Cythère, d’Athènes à Épidaure, de Delphes à Vergina et de Corfou aux îles des Cyclades, aux frontons des temples, sur les murs des anciens palais ou dans les formes simples des maisons blanchies à la chaux, vous retrouverez, ici et là, ce sens des proportions et de la mesure qui fit de la Grèce antique un modèle esthétique et harmonique pour longtemps, de la Renaissance au néo-classicisme. Terre des dieux et des héros, la Grèce porte partout les traces des grands récits d’Homère et de la Fable, l’Ithaque d’Ulysse, Némée où Hercule vainquit le fameux lion, le mont Olympe, demeure des dieux soustraite aux regards des mortels par un manteau de nuages, la mer icarienne où se noya Icare, et la Crète, île des amours de Zeus et d’Europe qui vit naître Minos et le Minotaure.

Un voyage culturel avec Arts et Vie vous mènera ainsi dans les îles de Crète et de Santorin où s’épanouit la civilisation minoenne. Cette civilisation de la mer vit naître l’écriture et les grands palais de Knossos, Phaistos, Malia ou Zakros. À Cnossos, palais à un étage, vous pourrez suivre un système dédalique qui mène tout à la fois aux pièces d’apparat, aux zones cultuelles et aux réserves de nourriture conservées dans de longs couloirs en épi. Vous remarquerez aussi un puits de lumière qui permettait d’éclairer aussi bien les salles de réception du premier étage que les bassins lustraux du sous-sol, tandis que la cour centrale accueillait les jeux tauromachiques. Knossos suscite aussi l’admiration pour ses fresques aux teintes vives et aux traits précis représentant des scènes de voltige avec un taureau ou des personnages royaux à l’élégance raffinée. À Athènes, qui devint à l’âge classique le centre rayonnant du monde grec, vous apprendrez, à la vue de l’Érechthéion ou du Parthénon, que les Athéniens, jusqu’au Ve siècle avant J.C., firent surtout élever des temples et non des palais dans un régime politique qui vit naître la démocratie, et moins encore des villas au luxe ostentatoire, dans un pays qui privilégia la mesure en toute chose.

En admirant le Parthénon entouré d’un rang de colonnes isolées du mur, vous pourrez remarquer les corrections optiques auxquelles les architectes procédèrent, pour créer une harmonie d’ensemble et pallier certaines erreurs dues à l’œil humain : ils jouèrent avec le diamètre et l’inclinaison des colonnes du péristyle pour éviter que les colonnes d’angle de la colonnade ne paraissent plus minces que celles du centre, ou bombèrent légèrement les lignes horizontales du stylobate et de l’entablement, afin de prévenir une impression d’affaissement. Au musée de l’Acropole ou au musée national de la ville, vous pourrez parcourir les grandes étapes de l’art grec : la civilisation mycénienne (1550 à 1100 environ av. J.-C.) ; l’époque géométrique (900-700) où triomphe un style linéaire et schématique ; l’art archaïque (700-480) qui marque l’apparition de la grande sculpture en marbre et du « kouros » (jeune homme nu) et de la « koré » (jeune fille drapée), cependant que la céramique à figures noires atteint son apogée avant d’être supplantée par la céramique à figures rouges ; l’art classique (480-323) qui voit Ictinos construire le Parthénon que décore Phidias et des sculpteurs comme Scopas et Praxitèle atteindre un équilibre parfait entre idéalisation et réalisme ; l’art hellénistique (323-31), enfin, qui multiplie portiques, théâtres et gymnases et avec lequel la grande peinture entre sur la voie du naturalisme.

Un voyage culturel vous mènera aussi à Paestum pour admirer le temple d’Héra, ou au théâtre d’Épidaure, formé de rangées concentriques de gradins creusés à flanc de colline qui offrent une acoustique parfaite. Dans les îles des Cyclades, Paros, Mykonos ou Naxos, le blanc pur des maisons recouvertes de chaux se marie depuis des siècles avec le bleu profond de la mer Égée. Comme d’autres avant vous, vous y serez fascinés par les sculptures en marbre de l’art cycladique, formes humaines féminines nues qui, par leur géométrisation des formes, leur stylisation expressive et leur force plastique rejoignent, par-delà les siècles, les plus belles productions de la sculpture moderne. À partir de 395 après J.C., la Grèce va appartenir à l’Empire romain d’Orient qui dura jusqu’en 1453 à Constantinople. De Sofia à Athènes, l’art byzantin a laissé de nombreux chefs-d’œuvre. Un voyage culturel vous mènera voir le musée byzantin de Thessalonique et le musée Bénaki d’Athènes, avant d’atteindre les Météores, ces hauts pitons de grès sur lesquels des moines anachorètes installèrent, dès le XIe siècle, des « monastères suspendus au ciel ». Un voyage culturel poussera, enfin, jusqu’en Bulgarie, où vous découvrirez le monastère de Rila, fondé au Xe siècle par l’ascète saint Jean de Rila et étendu au XVe siècle, à la faveur du grand renouveau de l’idéal érémitique post-byzantin.

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