Océanie

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Australie
L’Australie, de terres ocres en forêts bleues

Paysages et sites naturels à couper le souffle, faune et flore d’une variété exceptionnelle, traditions séculaires aborigènes, villes à l’architecture ultramoderne : l’Australie est la terre de tous les extrêmes, de tous les contrastes. Ce continent du bout du monde – grand comme 14 fois la France pour à peine plus de 25 millions d’habitants ! – est un rêve pour bon nombre de voyageurs s’imaginant fouler les terres ocres de l’Outback, admirer le spectacle du soleil se couchant sur Ayers Rock, explorer les richesses sous-marines de la Grande Barrière de corail, arpenter les rues de la trépidante Sydney, observer kangourous et koalas, véritables mascottes nationales… Tour d’horizon en photos de cette destination aux multiples facettes.

Découvrez les merveilles de l’Australie avec Arts et Vie au cours de notre circuit « L’île continent »

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Nouvelle-Zélande
La Leçon de piano, la Nouvelle-Zélande sur grand écran

La Leçon de piano, une symphonie néo-zélandaise

Par Emmanuelle Bons

Il y a tout juste 30 ans, le prestigieux festival de Cannes récompensait la réalisatrice Jane Campion pour son troisième long métrage La Leçon de piano. En cette année 1993, le président du jury Louis Malle révolutionna l’institution en attribuant pour la première fois la palme d’or à une femme, et de surcroit néo-zélandaise. Une double nouveauté qui fit alors grand bruit. Si la féminisation du métier de réalisateur fut évidemment l’objet de tous les débats, la représentation de la Nouvelle-Zélande marqua néanmoins aussi un tournant important dans l’histoire de la reconnaissance de ce pays. Peu présent dans le paysage culturel européen, l’archipel du Pacifique Sud se trouva mis en pleine lumière dans une œuvre subtile qui place l’île au cœur de l’intrigue.

La Leçon de piano - Nouvelle-Zélande Arts et Vie Voyages culturels

Rendez-vous en terre inconnue

Adapté du roman Histoire d’un fleuve en Nouvelle-Zélande de Jane Mander, La Leçon de piano met en scène la rencontre de deux univers. Ada MacGrath est une jeune veuve écossaise raffinée et délicate. Dans son monde, la nature est disciplinée et la musique de son piano omniprésente. Contrainte à un mariage arrangé par son père, la femme débarque en Nouvelle-Zélande où l’attend son fiancé, au cœur d’une nature palpitante, sauvage, indomptable.

Son instrument qui a traversé les océans, jugé superfétatoire par son nouvel époux, ne peut être emporté et reste seul sur la plage. C’est un voisin nommé Baines, illettré et rustre, très proche des Maoris et de leur culture, qui récupère alors le piano en échange de terres. Une relation intime se nouera ensuite progressivement entre ces deux personnages et entre ces deux univers, lorsque Baines proposera à la jeune femme de récupérer son piano touche par touche en échange de faveurs charnelles.

La Leçon de piano Nouvelle-Zélande

De l’Écosse à la Nouvelle-Zélande

Par la figure du piano abandonné sur une plage déserte, symbole du monde occidental qu’Ana a quitté, la réalisatrice souligne subtilement le contraste entre les deux sociétés qui se confrontèrent au XIXe siècle en Nouvelle-Zélande, lorsque les émigrés européens commencèrent à s’y installer. Les Britanniques en arrivant sur l’île ont emporté avec eux leur mode de vie et tenté de reconstituer une société en total décalage avec la culture locale. Il fut reproché à Jane Campion de donner une image trop colonialiste des Maoris alors que le propos de la réalisatrice était justement de mettre en lumière l’inadéquation de ces deux mondes.

La nature, première contrainte de la nouvelle vie quotidienne d’Ana, avec ses fougères arborescentes et les kauris, arbres préhistoriques endémiques de Nouvelle-Zélande, vont devenir au fil de l’histoire, le rideau occultant qui isolent les deux amants. Tourné dans l’Île du Nord, non loin d’Auckland, le film dévoile les paysages sublimes de l’archipel néo-zélandais dans toute leur force et leur singularité.

Retrouvez les paysages néo-zélandais au cours de notre programme Au pays du kiwi

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C’est au géographe français d’origine danoise, Conrad Malte-Brun, que l’on doit le terme d’Océanie pour désigner ces terres que l’océan entoure de toutes parts. Depuis des siècles, elles forment un continuum de métissages naturels, culturels, religieux et linguistiques, entre l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Guinée et le vaste ensemble des 25 000 îles du Pacifique. De Sydney à Papeete, de Wellington à l’île de Pâques, faire un voyage culturel en Océanie avec Arts et Vie, c’est donc aller à la découverte des diversités d’une Océanie anglophone, francophone ou hispanophone, qui offre à ses visiteurs des paysages à la beauté spectaculaire et des métropoles à la pointe de la modernité.

En Australie, l’île-continent, vous admirerez la Grande Barrière, écosystème de récifs coralliens classé au Patrimoine mondial de l’Unesco ou encore la chaîne de Flinders, faite de pics et de gigantesques cuvettes. À Sydney, des monuments emblématiques d’exceptionnelle importance ont façonné le paysage urbain. Ainsi d’Harbour Bridge, ce pont métallique à la silhouette aérienne qui traverse la baie de Sydney. Ainsi de l’Opéra de Sydney dû au Danois Jørn Utzon, œuvre majeure du XXe siècle et icône mondiale de l’architecture, tant par l’audace de sa forme que par l’innovation remarquable de son ingénierie. Composé de trois groupes de formes organiques qui peuvent évoquer à la fois des voiles qui se déploient ou des coquilles en train de s’ouvrir, l’opéra s’intègre remarquablement dans le paysage côtier, posé à l’extrême pointe de la péninsule qui s’avance dans le port. Faire un voyage culturel en Océanie, c’est aussi porter ses pas sur les terres presque vierges de la Nouvelle-Zélande. L’un des derniers territoires découverts par l’homme, la Nouvelle-Zélande, en effet, ne fut habitée par les Maori qu’à partir du XIe siècle, tandis que le premier Européen à y débarquer, le navigateur néerlandais Abel Tasman, ne le fit qu’en 1642. Encore aujourd’hui, la Nouvelle-Zélande fascine le voyageur avec ses paysages sauvages et majestueux, faits de montagnes, de lacs, de volcans et d’îles sub-antarctiques riches d’une faute endémique de manchots et d’oiseaux pélagiques.

Faire un voyage culturel en Océanie, c’est enfin, aborder, aux îles de Polynésie française et à Tahiti, pour y trouver, bien après Bougainville, le capitaine Cook et Gauguin, quelque chose du paradis perdu et de l’origine du monde. Les paysages de la pointe Vénus et de ses plages de sable noir, le lac Vaihiria et la cascade vivifiante de la vallée de la Fautaua ou encore les Lavatubes, ces longs passages creusés dans les entrailles volcaniques de l’île, font croire fugitivement au visiteur qu’il a trouvé là « l’île du rêve », le « pays du printemps éternel ». Tandis que les Marae, ces espaces sacrés reliant les hommes, les ancêtres et les dieux, lui rappellent que la transgression du « tabou » fut longtemps puni de mort ou d’ostracisme dans l’ancienne culture polynésienne. C’est sur ces plate-formes de pierres volcaniques ou de plaques de corail ceintes de hautes pierres dressées que les chefs des îles de plusieurs archipels se réunissaient pour marquer les limites d’une propriété foncière, introniser un roi ou invoquer les dieux.