Thaïlande

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Thaïlande
Recette thaïlandaise : crevettes au gingembre et citron vert

Par Marie Lagrave

Recette originellement publiée dans le Plus d’Arts et Vie #168 – Automne 2022

Crevettes au gingembre et citron vert (recette thaïlandaise)
Crevettes au gingembre et citron vert © M. Lagrave

Ce plat, d’origine thaïlandaise, donne toute sa puissance aux saveurs fraîches et acidulées du gingembre, surtout associé au citron vert. Vous pouvez manger ces crevettes en entrée, ou les servir accompagnées de riz ou de légumes sautés pour en faire un plat complet. Dépaysement assuré !

À lire également : Qu’est-ce qu’on mange en Thaïlande ?

Ingrédients pour 4 personnes :

  • 500 g de crevettes fraîches
  • 20 g de gingembre frais
  • 2 citrons verts
  • 1 belle gousse d’ail
  • 5 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 1 cuillère à soupe de sauce de soja
  • 2 oignons nouveaux
  • une botte de coriandre fraîche (si vous aimez !)
  • piment (quantité selon votre convenance)
  • sel, poivre

Recette

Nettoyez les crevettes, coupez le gingembre et l’ail en petits morceaux, pressez les citrons.

Dans un grand plat, versez le jus de citron, 3 cuillères d’huile d’olive, la sauce soja, le gingembre et l’ail. Rehaussez le tout d’une pincée de piment.

Mélangez l’ensemble pour avoir une belle marinade. Ajoutez-y les crevettes et laissez-les mariner pendant 2 ou 3 h.

À l’issue, faites revenir à part votre oignon nouveau avec un filet d’huile d’olive.

Récupérez les crevettes et faites-les griller dans une poêle bien chaude avec un peu d’huile d’olive.

Dès que vos crevettes sont cuites, baissez le feu, versez la marinade, ajoutez l’oignon nouveau, et laissez chauffer une à deux minutes.

Vous pouvez ensuite saler, poivrer et cisailler vos feuilles de coriandre au-dessus de votre plat. C’est prêt !

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Thaïlande
Qu’est-ce qu’on mange en Thaïlande ?

Par Emmanuelle Bons

Article originellement publié dans le Plus d’Arts et Vie #129 – Automne 2012

La cuisine thaïlandaise est réputée pour son raffinement et la subtilité de ses parfums. Difficile à définir en raison de ses différentes facettes régionales, elle révèle à travers ses multiples influences lʼhistoire tumultueuse du pays mais aussi un art de vivre tout à fait typique. Lʼharmonie, le plaisir des sens qui passe aussi bien par la vue que par le goût, constitue une part essentielle de la société thaïlandaise.

La cuisine comme reflet de l’histoire

Lorsque lʼon étudie la culture et lʼhistoire gastronomique dʼun pays, on est amené à sʼintéresser à quatre données essentielles variables selon les époques : la disponibilité des ingrédients, les méthodes de cuisson, la mise en œuvre et la transformation des ingrédients et les influences du monde extérieur. Ces éléments permettent de comprendre comment une identité culinaire se forge au fil des siècles en fonction des ressources mais aussi des dominations. Ce constat est particulièrement vrai en Thaïlande, en raison de la complexité de son histoire faite de conquêtes et de reconquêtes. Les invasions successives ont apporté à sa gastronomie une grande richesse tant dans les aliments utilisés que dans les techniques employées.

Une mosaïque de saveurs venues dʼailleurs

Jusquʼau XIVe siècle, la cuisine thaïlandaise reflétait les caractéristiques de la vie à proximité de lʼeau. Les plats étaient très simples et se composaient uniquement de poissons, de riz et de légumes relevés dʼépices et essentiellement cuit à la vapeur ou grillé.

Puis, très tôt, la péninsule malaise sʼest intégrée dans un réseau commercial maritime qui relie la Chine à lʼInde, quʼon appelle parfois la route maritime de la soie. Les influences de ces deux pays sont donc très fortes. Les Chinois apporteront la cuisson à lʼhuile et la friture à vif tandis que les Indiens laisseront leurs fameux currys.

C’est grâce au bouddhisme, né au Ve siècle en Thaïlande, que viande et poisson sont cuisinés coupés en petits morceaux.

Les piments, quant à eux, furent introduits dans la cuisine thaïlandaise à la fin du XVIIe siècle par un étonnant jeu de ricochet culinaire : les missionnaires portugais venus évangéliser les peuples asiatiques après avoir prêché la bonne parole en Amérique du Sud, en rapportèrent cette plante aujourd’hui extrêmement courante en Thaïlande.

Cependant, les Thaïlandais ont su adapter leur cuisine et remplacer certains ingrédients. Par exemple l’huile de noix de coco a supplanté la graisse de beurre pure, qui est utilisée dans la cuisine indienne, de même que le lait de noix de coco remplace les produits laitiers. Peu à peu des herbes fraîches et aromatiques ont détrôné les épices fortes notamment pour la préparation du curry thaïlandais. Sʼil est connu que les curry thaïlandais sont très relevés, la sensation de brûlure dans la bouche s’atténue plus vite que celle qui est produite par les curry des pays aux épices plus corsées.

Un véritable art de vivre

Un repas thaïlandais est très différents de ce que nous connaissons en Occident. Au lieu de servir les plats les uns après les autres, les Thaïlandais les servent tous en même temps, permettant aux convives dʼeffectuer leurs propres combinaisons de goûts. Un repas typique doit consister en une soupe, un plat au curry épicé, un “hors-dʼœuvre” accompagné de poisson et de légumes. Une salade bien épicée peut remplacer le curry. La soupe peut être aussi épicée ; dans ce cas, un plat non piquant sera substitué au curry. Il doit y avoir une harmonie de goûts et de consistances entre les différents plats et le repas dans son ensemble.

Idéalement, un repas thaïlandais se prend en commun, à deux personnes au moins. Au delà, le nombre de plats est plus important. Le plus souvent, deux convives commandent trois plats en plus de leur plat personnel de riz nature, trois prendront quatre plats, etc. Un repas thaïlandais est un mélange harmonieux dʼépicé et dʼaigre-doux et est destiné à satisfaire à la fois les yeux, le nez et le palais. Si les Thaïlandais ont adopté lʼusage de la cuillère et de la fourchette, les couteaux sont absents des tables puisque les viandes et poissons sont toujours émincés.

Un régal pour les yeux

Soulignons enfin lʼimportance prépondérante de la présentation. Les racines de gingembre conservés dans le vinaigre à la très belle couleur rosée, des fruits ou des légumes sculptés sont subtilement associés et mis en valeur afin de leur donner lʼallure de véritables œuvres dʼart. Le plaisir des yeux passe, en quelque sorte, avant la séduction du palais. Les carottes, tomates, cornichons et radis se transforment aisément en fleurs, en feuilles ou en demi-lune, voire en bouquets. Les melons et ananas deviennent des bateaux ou des paniers que lʼon peut remplir dʼaliments. Dextérité, patience, précision et goût de la perfection sont les maîtres mots de la cuisine thaïlandaise réputée pour son harmonie des saveurs, des goûts, des couleurs et des textures.

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Ancien royaume de Siam, la Thaïlande n’est le « pays des Thaï » que depuis un millénaire. Avant l’arrivée des peuples thaï depuis le sud de la Chine, le pays a vu se succéder ou s’affronter de nombreux royaumes, d’ethnie môn, khmère ou malaise. Ces origines mêlées font la richesse du pays, la beauté singulière de ses temples, les secrets raffinements de ses palais. La diversité est la même du point de vue des paysages, faits de hautes montagnes, d’une plaine centrale et d’un haut plateau. Au centre se trouve le bassin fertile du Ménam Chao Phraya qui draine une grande partie du pays, donne des terres gorgées d’eau propices à la riziculture et des voies navigables permettant le transport de personnes et des marchandises.

Un voyage culturel avec Arts et Vie vous mènera à Bangkok, la ville à laquelle on a accolé de si nombreux superlatifs, que son nom est le plus long du monde : Bangkok, donc, ville des dieux, résidence du Bouddha d’émeraude, grande capitale du monde ciselée de neuf pierres précieuses, vous montrera ses nombreuses splendeurs. Les gratte-ciel des centre d’affaires florissants côtoient les marchés flottants, les palais royaux et les temples anciens. Ainsi du What Pho, l’un des plus anciens temples bouddhistes de la ville, qui abrite un grand Bouddha couché sur son lit de mort, en train d’accéder au parinirvâna. Situé dans l’enceinte du Palais royal, le Wat Phra Kaeo désigne non seulement le temple contenant le grand Bouddha d’émeraude, mais aussi l’ensemble des édifices situés dans l’enceinte du complexe architectural sacré, peuplé de créatures fabuleuses et hybrides : les nâgas, serpents à tête humaine, les gaduras, hommes-oiseaux géants, montures du dieu Vishnu. À Bangkok, toujours, vous voici devant le musée d’Erawan qui se trouve à l’intérieur de l’éléphant mythique à trois têtes, l’Airavata. Le musée a pour objectif de préserver l’art et l’artisanat thaïs et de les faire connaître aux jeunes générations, dans une architecture cosmogonique et tripartite, allant du monde des nâgas, au monde des humains, jusqu’à s’élever à l’intérieur de l’éléphant, pour entrer au paradis Tavatimsa. Un voyage culturel sera également l’occasion de se rendre sur le site archéologique de Ban Chiang inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco, grand monticule de terre occupé par des habitations humaines et des sépultures datant de 1495 av. J.-C. Plus important site préhistorique découvert à ce jour en Asie du sud-est, il montre les débuts et les développements de la culture du riz humide typique de la région.

Puis s’impose une visite à Sukhothaï, ancienne capitale politique et administrative du premier royaume du Siam du XIIIe au XIVe siècle, et aux villes historiques qui lui sont associées, Satchanalai, centre spirituel du royaume, et Kamphaeng Phet, ville militaire édifiée pour faire barrage aux invasions étrangères. Les trois villes sont également riches de peintures murales, de monuments et de sculptures monumentales qui illustrent le « style Sukhothai », avec ses monastères en briques recouvertes de stuc sculpté et ses représentations du Bouddha à la beauté idéalisée. Un voyage culturel en Thaïlande, enfin, ne saurait oublier Ayutthaya, deuxième capitale siamoise après Sukhothaï. Idéalement située en haut du golfe de Siam, à égale distance de l’Inde et de la Chine, Ayutthaya fut une passerelle entre l’Orient et l’Occident. Fondée en 1350, rasée en 1767 par l’armée birmane, elle conserve néanmoins d’imposants vestiges, prangs ou tours-reliquaires et monastères bouddhistes aux vastes proportions qui témoignent de sa splendeur passée.

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